Le voyage
c’est évidemment faire des découvertes, mais je ne doutais pas qu’il pouvait
aussi faire naître de nouvelles passions. Attention ici… je ne parle pas de la
Passion avec un grand P, car j’ai beaucoup trop de respect pour elle. Je ne voudrais
pas la froisser et surtout pas qu’elle veuille me casser la gueule… ou pire
encore, m’empoisonner avec des restants de ti-cœurs
à cannelle de la St-Valentin. Je
parle ici plutôt des petites passions (avec un petit p), des petits plaisirs de
la vie, des choses qui sont à la fois anodines et motivantes. Pour certaines
personnes, c’est de se déguiser en Goldorak à tous les dimanches et d’aller se
battre avec des épées en duct tape
sur le Mont-Royal, pour d’autres c’est de se mettre nu et de nager avec des
nains dans une piscine de ballons….chacun son style !
Tout ce long préambule insignifiant pour vous
faire part de ma nouvelle mini-passion : je joue à la cachette!
Come on Pepin soit plus clair.
En octobre dernier, mes comparses de travail
et moi avons eu la chance de faire une escapade éclaire à Londres. C’est là que
j’ai vécu mon baptême. C’est là que j’ai visité mon premier bar caché. Oui
oui…comme dans bar qui volontairement ne s’affiche pas et où tu dois être un
tantinet curieux et rusé pour t’y rendre. Rusé ? Curieux ? C’est moé ça ! Je vous fait donc part de
quelques endroits que j’ai eu la chance de « trouver » dans de très
belles villes du monde comme Londres, Sydney, Singapour et Tokyo. Prêt pas
prêt j’y vais ;)
Breakfast club est une chaîne de restauration
anglaise. De typiques delicatessens
où on mange bien gras et où on digère en s’enfilant un milkshake derrière la
cravate. OUI il y de vieux logos de Coca-Cola partout et OUI tu peux faire
joueur du Elvis dans le jukebox ! Évidemment, certaines de leurs
succursales renferment un petit secret que je m’apprête à dévoiler, car je sais
pertinemment que la police britannique ne me retracera jamais. Du moins, tant et aussi longtemps qu’ils
porteront ces affreux chapeaux. Revenons à notre secret...
1.
Tu entres au Breakfast Club comme
tous les clients désirant prendre de 5 à 10 livres
2.
Une hôtesse t’accueil et te
demande c’est pour combien de personnes (le classique quoi)
3.
Ta réponse ne doit pas être
numérique, oh no !
4.
Tu dois plutôt dire :
« I am here to see the mayor »
5.
Et boom, on t’ouvre les portes du
secret !
Quand je parle de porte, c’est plutôt un
frigo. Un faux frigo des années 50 est encastré dans le mur et agit en tant que
porte. Alors, l’hôtesse t’ouvre la porte et tu n’as qu’à descendre les marches
pour entrer dans le repère rempli d’alcool du maire. Bar sympathique, staff vêtu comme Al Capone et
bien du plaisir !
Pour sortir du bar, just act cool et quitte par une porte cachée dans les toilettes du
restaurant.
Encore une fois, les années 50 sont à
l’honneur et The Soda Factory est aussi caché derrière un restaurant.
Toutefois, ce coup-ci, le restaurant n’est pas un vrai restaurant. Il s’agit du
Bobby’s Boss Dogs, un restaurant de fast-food qui possède un comptoir de
commande, un menu simple, mais aucun employé ! Ce n’est qu’un minuscule
vestibule avec…bis…un vieux frigo des années 50 à sa droite. Donc, si tu as
envi d’un bon roteux, tu te rends
compte rapidement que le service est minable…mais si tu es moindrement curieux
tu ouvres ce frigo et tu pénètres The Soda Factory.
L’intérieur est décoré retro/vintage/vieux
bois, mais ce qui compte le plus c’est que tu peux te reprendre et commander un
bon hol’ doye et même un milkshake
avec de l’alcool !
THE
LIBRARY – Singapour

J’avais lu qu’on avait qu’à entrer dans ce
restaurant et demander le mot de passe de la semaine au premier serveur venu.
Chose que j’ai faite pour constater que la coutume était déjà révolue.
- « I can’t help you with that anymore, you
need to check on Facebook » m’a-t-on dit.
À défaut d’avoir un beau costume, j’ai enfilé
mon plus beau sourire et j’ai approché un des « homme de porte » de
cette mercerie. J’avais consulté le dit Facebook de Keong Saik Snacks, mais je
n’étais pas trop certain de comprendre quel était le mot de passe… J’ai donc
fait une tentative et j’ai baragouiné quelque chose.
- « Nope. Can’t let you in, you need the
full password » m’a-t-on dit.
- « Relaxe champion, tu as une moustache
comme Salvador Dali et tu manques de crédibilité» me suis-je dit
intérieurement.
Heureusement, que des vingt réseaux Wifi que
mon téléphone captait, un était déverrouillé…tsé ce que tu espères toujours en voyage quand tu es mal pris. Je me suis donc rhabillé de mon plus beau
sourire et j’ai pu lui souffler le mot de passe de la semaine : Pocket
square and bowtie Motherf ?&% (Ok, peut-être pas le dernier mot).
- « Better this time mate, welcome to The
Library » m’a t-on dit.
- « Je ne suis pas ton mate parce que je ne suis pas Australien, lave tes oreilles
Salvador, je viens te
parler et je n’ai pas d’accent.» me suis-je dit
intérieurement.
Salvador a pris le soin de nous ouvrir la
bibliothèque derrière laquelle se cachait une porte, derrière laquelle se cachait
un genre d’anti-chambre vitrée (voir la photo avec lumière rouge), derrière
laquelle se cachait finalement le bar. Tout cela dans le but que les badauds ne
se doutent de rien. Pas pire quand même !
J’aimerais me féliciter pour l’utilisation du mot badaud. C’est un beau mot qui convenait à cette phrase.
Petit bar sombre comme je l’espérais. N’étant
pas un consommateur de cocktails, j’ai été surpris de la complexité de ceux-ci
et du prix : 22$ le cocktail. Ouch ! La beauté de la chose est que les cocktails ne
nous ont rien coûté, gracieuseté de nos 2 voisins américains qui en était à
leur 5e cocktail et qui ont tellement aimé notre récit de voyage qu’ils
ont décidé de nous payer la traite. Oui, cela fait une facture totale de 264$.
Merci à Mark et Steeve en tous cas.
![]() |
Oui c'est une banane, le drink s'appelait le Donkey Keong! |
JOMON –
Tokyo
Le Japon n’était pas prévu à notre itinéraire
initial. Ce fut un changement de dernière minute. C’est drôle car il s’agit
probablement de la capitale du bar/restaurant caché. Le tiers des restaurants
me semblent difficile à trouver ! J’ai manqué de temps pour en trouver un
digne de ce nom (avec une méthodologie plus exhaustive comme ceux mentionnés
ci-haut), mais le hasard nous a mené au Jomon dans le quartier Roppongi, un
restaurant de kushiyaki (brochettes) qui ne comporte aucune enseigne (à part
quelques symboles japonais) et la seule fenêtre qui donne sur la façade te
laisse peu d’indices sur l’endroit.
Il ne s’agit que d’entrer par cette porte en
bois anonyme et une expérience nippone t’attend. Délicieuses grillades, le
staff qui crie sans cesse gozaimasu et ben de l’alcool ! Vive
Tokyo !
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