dimanche 16 février 2014

Find me if you can!


Le voyage c’est évidemment faire des découvertes, mais je ne doutais pas qu’il pouvait aussi faire naître de nouvelles passions. Attention ici… je ne parle pas de la Passion avec un grand P, car j’ai beaucoup trop de respect pour elle. Je ne voudrais pas la froisser et surtout pas qu’elle veuille me casser la gueule… ou pire encore, m’empoisonner avec des restants de ti-cœurs à cannelle de la St-Valentin.  Je parle ici plutôt des petites passions (avec un petit p), des petits plaisirs de la vie, des choses qui sont à la fois anodines et motivantes. Pour certaines personnes, c’est de se déguiser en Goldorak à tous les dimanches et d’aller se battre avec des épées en duct tape sur le Mont-Royal, pour d’autres c’est de se mettre nu et de nager avec des nains dans une piscine de ballons….chacun son style !

Tout ce long préambule insignifiant pour vous faire part de ma nouvelle mini-passion : je joue à la cachette!

Come on Pepin soit plus clair.

En octobre dernier, mes comparses de travail et moi avons eu la chance de faire une escapade éclaire à Londres. C’est là que j’ai vécu mon baptême. C’est là que j’ai visité mon premier bar caché. Oui oui…comme dans bar qui volontairement ne s’affiche pas et où tu dois être un tantinet curieux et rusé pour t’y rendre. Rusé ? Curieux ? C’est moé ça ! Je vous fait donc part de quelques endroits que j’ai eu la chance de « trouver » dans de très belles villes du monde comme Londres, Sydney, Singapour et Tokyo. Prêt pas prêt j’y vais ;)


BREAKFAST CLUB – Londres

Breakfast club est une chaîne de restauration anglaise. De typiques delicatessens où on mange bien gras et où on digère en s’enfilant un milkshake derrière la cravate. OUI il y de vieux logos de Coca-Cola partout et OUI tu peux faire joueur du Elvis dans le jukebox ! Évidemment, certaines de leurs succursales renferment un petit secret que je m’apprête à dévoiler, car je sais pertinemment que la police britannique ne me retracera jamais.  Du moins, tant et aussi longtemps qu’ils porteront ces affreux chapeaux. Revenons à notre secret...

1.     Tu entres au Breakfast Club comme tous les clients désirant prendre de 5 à 10 livres
2.     Une hôtesse t’accueil et te demande c’est pour combien de personnes (le classique quoi)
3.     Ta réponse ne doit pas être numérique, oh no !
4.     Tu dois plutôt dire : « I am here to see the mayor »
5.     Et boom, on t’ouvre les portes du secret !

Quand je parle de porte, c’est plutôt un frigo. Un faux frigo des années 50 est encastré dans le mur et agit en tant que porte. Alors, l’hôtesse t’ouvre la porte et tu n’as qu’à descendre les marches pour entrer dans le repère rempli d’alcool du maire. Bar sympathique, staff vêtu comme Al Capone et bien du plaisir !

Pour sortir du bar, just act cool et quitte par une porte cachée dans les toilettes du restaurant.


THE SODA FACTORY – Sydney

Encore une fois, les années 50 sont à l’honneur et The Soda Factory est aussi caché derrière un restaurant. Toutefois, ce coup-ci, le restaurant n’est pas un vrai restaurant. Il s’agit du Bobby’s Boss Dogs, un restaurant de fast-food qui possède un comptoir de commande, un menu simple, mais aucun employé ! Ce n’est qu’un minuscule vestibule avec…bis…un vieux frigo des années 50 à sa droite. Donc, si tu as envi d’un bon roteux, tu te rends compte rapidement que le service est minable…mais si tu es moindrement curieux tu ouvres ce frigo et tu pénètres The Soda Factory. 


L’intérieur est décoré retro/vintage/vieux bois, mais ce qui compte le plus c’est que tu peux te reprendre et commander un bon hol’ doye et même un milkshake avec de l’alcool !




THE LIBRARY – Singapour

The Library ou l’art de la cachette à son meilleur ! The Library est situé dans une rue commerçante de Singapour. D’abord, l’entrée du bar nous berne à 100%. Il s’agit en fait d’une mercerie. Deux hommes se trouvent à l’intérieur avec ruban à mesurer autour du cou et attendent les clients. Évidemment, on ne vend rien dans cette boutique et les 2 hommes sont des doormen nouveau genre. Ils ne laissent personne entrer sans mot de passe. Ce dernier change chaque semaine et comme le bar ne désire surtout pas s’afficher, les proprios ont décidé de mettre le restaurant voisin dans le coup, le Keong Saik Snacks.

J’avais lu qu’on avait qu’à entrer dans ce restaurant et demander le mot de passe de la semaine au premier serveur venu. Chose que j’ai faite pour constater que la coutume était déjà révolue.

- « I can’t help you with that anymore, you need to check on Facebook » m’a-t-on dit.
- « J’ai tu de l’air d’avoir du wifi dans les bobettes » me suis-je dit intérieurement.

À défaut d’avoir un beau costume, j’ai enfilé mon plus beau sourire et j’ai approché un des « homme de porte » de cette mercerie. J’avais consulté le dit Facebook de Keong Saik Snacks, mais je n’étais pas trop certain de comprendre quel était le mot de passe… J’ai donc fait une tentative et j’ai baragouiné quelque chose.

- « Nope. Can’t let you in, you need the full password » m’a-t-on dit.
- « Relaxe champion, tu as une moustache comme Salvador Dali et tu manques de crédibilité» me suis-je dit intérieurement.

Heureusement, que des vingt réseaux Wifi que mon téléphone captait, un était déverrouillé…tsé ce que tu espères toujours en voyage quand tu es mal pris. Je me suis donc rhabillé de mon plus beau sourire et j’ai pu lui souffler le mot de passe de la semaine : Pocket square and bowtie Motherf ?&% (Ok, peut-être pas le dernier mot).

- « Better this time mate, welcome to The Library » m’a t-on dit.
- « Je ne suis pas ton mate parce que je ne suis pas Australien, lave tes oreilles Salvador, je viens te  
     parler et je n’ai pas d’accent.» me suis-je dit intérieurement.

Salvador a pris le soin de nous ouvrir la bibliothèque derrière laquelle se cachait une porte, derrière laquelle se cachait un genre d’anti-chambre vitrée (voir la photo avec lumière rouge), derrière laquelle se cachait finalement le bar. Tout cela dans le but que les badauds ne se doutent de rien. Pas pire quand même !

J’aimerais me féliciter pour l’utilisation du mot badaud. C’est un beau mot qui convenait à cette phrase.

Petit bar sombre comme je l’espérais. N’étant pas un consommateur de cocktails, j’ai été surpris de la complexité de ceux-ci et du prix : 22$ le cocktail. Ouch ! La beauté de la chose est que les cocktails ne nous ont rien coûté, gracieuseté de nos 2 voisins américains qui en était à leur 5e cocktail et qui ont tellement aimé notre récit de voyage qu’ils ont décidé de nous payer la traite. Oui, cela fait une facture totale de 264$. Merci à Mark et Steeve en tous cas.


 
Oui c'est une banane, le drink s'appelait le Donkey Keong!

JOMON – Tokyo


Le Japon n’était pas prévu à notre itinéraire initial. Ce fut un changement de dernière minute. C’est drôle car il s’agit probablement de la capitale du bar/restaurant caché. Le tiers des restaurants me semblent difficile à trouver ! J’ai manqué de temps pour en trouver un digne de ce nom (avec une méthodologie plus exhaustive comme ceux mentionnés ci-haut), mais le hasard nous a mené au Jomon dans le quartier Roppongi, un restaurant de kushiyaki (brochettes) qui ne comporte aucune enseigne (à part quelques symboles japonais) et la seule fenêtre qui donne sur la façade te laisse peu d’indices sur l’endroit.


Il ne s’agit que d’entrer par cette porte en bois anonyme et une expérience nippone t’attend. Délicieuses grillades, le staff qui crie sans cesse gozaimasu et ben de l’alcool ! Vive Tokyo !




1 commentaire:

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