lundi 20 janvier 2014

Allo. Je suis à Bali.



-       - Allo. Je suis à Bali.

-       - Je vais bien. Excuse-moi je ne donne pas beaucoup de nouvelles. Je manque de temps.

-      -  Fâche toi pas, je sais que tu as les deux pieds dans la slush et que tu travailles 70 heures semaine et que le plus jeune a la picote.

-      -  Prend le temps de lire le dernier post de Maryse, elle excelle dans l’art de résumer notre voyage. Moi je me contente d’écrire des affaires, des choses pis des patentes.


MES AMIS LES BALINAIS
Notre arrivée à Bali fut des plus cacophoniques. L’aéroport de Denpasar était bondé et tout le monde se dépêchait pour ne rien manquer des célébrations du Nouvel-An. Mon cerveau criait : « Agression ! ».

« Agression ! » parce que les Australiens étaient trop pressés d’aller se torcher la face (comme eux seuls peuvent le faire).

« Agression ! » parce que la personne sensée nous emmener à l’hôtel n’était pas là. 

« Agression ! » parce qu’on se faisait demander cent trente quatorze fois si on voulait un taxi.

Mais toutes ces « Agressions ! » ne durent qu’un temps, car il y a toujours solution à tout. Le chauffeur est finalement arrivé, nous a conduit à l l’hôtel et dix minutes après on avait le cul dans la piscine. 
Fini « Agression ! ».

Me retrouvant dans le Sud-Est asiatique pour la première fois depuis 2008. Je me suis surpris moi-même à retrouver rapidement mes réflexes de voyageur. J’oserais dire des réflexes Josh Georges : défensif, méfiant et alerte aux attaques adverses. Lors de notre séjour au Vietnam (surtout là) nous avions appris à ne pas trop ouvrir notre jeu aux locaux qui nous abordaient dans la rue, car bien souvent leur mise en scène malhabile était construite dans le but de nous soutirer quelques petits sous. On s’habitue, mais on devient rapidement irrité et pas fin fin. Et je n’aime pas ça être pas fin fin. J’aime mieux être fin. C’est simple.

Tout ça pour dire que j’ai retrouvé mes instincts Josh Georges assez rapidement. J’étais aux aguets, mais heureusement ça n’a pas duré trop longtemps. J’ai pu retrouver rapidement mon style de ligues mineures et apprécier ce peuple à sa juste valeur.  On dit que Paris, ce n’est pas la France….et bien Bali ce n’est pas le Vietnam (un peu boiteux comme référence, je l’accorde !). 

Ça fait déjà quelques jours que je suis ici et je peux dire que Bali a peut-être une réputation surfaite au niveau de ses paysages et de ses plages. Il y a sûrement plus beau ailleurs. Mais les balinais sont certainement dans une classe à part. D’abord, pas besoin d’aller au McDo pour avoir des sourires gratuits. Tout contact pour les balinais doit débuter par un sourire. Après quoi, on peut adresser les politesses d’usure telles que « Ayoye, malade ton nouveau scooter !» ou bien  « Faudrait bien que tu descendes au chalet avec ta femme et tes 7 p’tits »… Faut dire que j’ai un bon public devant moi. Non seulement les balinais rient de mes blagues, mais ils les comprennent. Pas donné à tout le monde l’humour universel !

Bref, j’aime le balinais. Ils sont francs et authentiques comme la Labatt 50 et ça me rassure. Je pense qu’il pourrait facilement profiter davantage du système. Je suis convaincu que si du jour au lendemain les prix augmentent de 25%, l’impact sur le tourisme sera minime. En fait, ils se foutent peut-être de notre gueule, mais ils le font avec le sourire. On y voit que du feu !















C’EST L’HEURE DE VOS PILULES M.PEPIN
Le voyage que nous faisons présentement c’est l’occasion d’une vie et je me fais un devoir de me le rappeler en me réveillant le matin (après quoi je me dis qu’il est trop tôt et je me recouche…ha !). C’est aussi une période de ma jeune vie de trentenaire qui me permet de décrocher totalement et de faire des constats. En fait, le voyage se déroule tellement à cent mille à l’heure que les constats se font rares pour l’instant. À part peut-être UN qui me saute aux yeux à chaque jour : « Crisse que je vieillis ! ». Je pense qu’inconsciemment je pensais reprendre là où j’avais laissé en 2008 lors de mon voyage en Thaïlande et au Vietnam. Euh wake up champion, ça fait 6 ans et depuis ce temps-là tu as toujours mal dans le cou, aux genoux, aux pieds et tu pèses au moins 15 livres de plus.  C’est fou comme je me découvre des nouveaux bobos à chaque jour et que – je dois l’admettre – je me paie des plus belles chambres d’hôtel juste pour être certain d’avoir un lit moindrement confortable pour mon pauvre dos endolori. Ok, les massages balinais coûtent en moyenne 7$, mais mon dos est comme de la couenne et je n’y vois aucun effet bénéfique à partir du moment où je me lève de la table de massage…complétement nu…euh…

Tu sens aussi que tu vieillis quand tu t’aperçois (sans l’aide de ta blonde) que tu t’en viens impatient comme ton père (désolé papa…je t’aime quand même). Bâtard que c’est compliqué de voyager des fois et les étapes essentielles deviennent parfois une corvée. Il y a des jours où je voudrais que les hôtels et les transports se réservent tous seuls. Ou avoir mon concierge privé et que je n’ai pas besoin de le payer. Un concierge bénévole...oh que oui ! Pendant ce temps là, je boirais une petite Bintang sur la plage et je regarderais les Américains bedonnants en train de pogner de vilains coups de soleil. Bon je sais, telle chose n’existe pas… à part les Américains bedonnants évidemment.

Tu sens que tu vieillis quand le moindre petit bobo te donne envie de retourner à la maison. En arrivant à Bali, nous avons la chance d’attraper un genre de virus qu’on appelle à raison le Bali Belly. C’est Unbalibellyvable  comme ça te détruit la vie. Les gens qui ont passé par là le savent, c’est très peu plaisant d’être confiné dans une toilette peu invitante parce que tu ne sais pas par quel bout ça va sortir.  Bref, tu t’ennuis de ta mère et tu essaies de t’imaginer en train de vomir dans une toilette en or (il ne faut surtout pas pensé à la poutine que tu n’as pas mangé depuis 5 mois, oh que non).

-       - Bon j’arrête de me plaindre.

-      -  Excuse- moi je dois te laisser, je dois aller nager avec les tortues de mer.

-      -  C’est fou comme on oublie vite nos petits problèmes. Bisoux




















samedi 18 janvier 2014

Bali :)


Après plus de 5 ans, nous sommes de retour sur le continent de l’Asie. Arrivés dans la folie du Jour de l’An, on ne peut pas dire que nous sommes les seuls à avoir eu l’idée de venir à Bali. Disons que cela a pris quelques jours avant de voir repartir une vague d’Australiens de leur côté. Les premières journées ont été parsemées de pluie, mais nous avons quand même pu profiter de Legian (petite ville à 30 minutes de Denpasar) pour s’acclimater à cette nouvelle destination. 
C’est toujours un petit ajustement de revenir dans un pays où il y a tant de gens au pouce carré et qui vivent assez différemment de nous. Les « motobykes »… il y en a partout. Cela n’a pas changé ! Legian est située pas très loin de la plage, mais avec les festivités du Jour de l’An, difficile de s’asseoir sur la plage sans piler sur des noix de cocos vides, des restes de feux d’artifices et des bouteilles vides.

À notre itinéraire : magique ville d’UBUD.  Reconnue pour être le centre culturel de Bali, elle ne nous a pas déçus. Peut-être un peu pour le « Bali Belly » qu’elle nous a donné, mais cela est une autre histoire. Remis de notre petite amourette avec la toilette, nous avions quelques jours devant nous pour profiter au maximum de ce que cette ville avait à nous offrir. La Monkey Forest tient bien son nom puisque des singes, on en a vu, ça ne fait aucun doute. Dès notre entrée dans la forêt, les singes nous observent pendant qu’ils passent d’une branche à l’autre. Il est fortement conseillé de ranger tous les effets personnels dans un sac pour ne pas donner envie aux singes de nous les emprunter ! Nous avons eu droit à quelques prouesses de leur part. Cette forêt est aussi reconnue pour ses quelques temples.




Tout au long de notre séjour à Ubud, nous avons eu la chance d’habiter littéralement dans la jungle. Ibu, femme originaire de Bali, tient un petit guesthouse charmant avec seulement 8 chambres. Ce guesthouse est à environ 5 minutes de marche de la route principale. Ce qui permet d’être en plein cœur de la jungle et des rizières. J’ai mis la « fefille » de côté et j’ai profité de cet endroit magique. Ibu nous a fait le meilleur thé au gingembre et des crêpes aux bananes qui nous permettront de ne jamais oublié cet endroit. Aussi, nous avons fait la rencontre de Made. Cette homme, avec le plus beau des sourires, nous a transporté d’un bout à l’autre et est vite devenu quelqu’un avec qui nous pouvions discuter pour en apprendre plus sur la culture balinaise. Que de beaux souvenirs !

À plus ou moins une heure d’Ubud, nous avons fait la visite des rizières de Jatiluwah. Paysage magnifique, les rizières sont tenues par des locaux qui travaillent sans cesse pour s’assurer que la production de riz n’arrête jamais. Ces gens ont toute mon admiration. C’est du vrai travail avec une chaleur si intense. Ils n’arrêtent jamais. Ils sont inspirants. Sur notre chemin du retour, nous avons fait la visite de deux temples et d’une chute qui nous a rafraîchit.

Peu importe où tu es à Bali, les marchés locaux sont, pratiquement, le seul et unique moyen de se procurer de la nourriture. Même si la plupart des marchands vendent la même chose, chacun essaie de se démarquer à sa façon pour réussir à gagner sa vie. Fruits, légumes, œufs, viandes (aucunement réfrigérée !), épices, etc…Tout y est pour réussir à cuisiner des mets typiquement balinais. Produits laitiers… on oublie ça ! Dans le but de ne pas perdre mon goût pour la cuisine, nous nous sommes inscrits à un cours de cuisine qui se donnait dans un petit village située à 15 minutes d’Ubud. Après avoir lu de fabuleux commentaires sur ce cours, il était impossible de manquer cette opportunité. Le cours commençait par la visite d’un marché pour connaître davantage tous les ingrédients qui seront utilisés pour cuisiner. Par la suite, les propriétaires nous ont amené à leur maison pour cuisiner. Ce qui était magique dans tout cela, c’est que nous avons découvert tout le côté culturel et significatif de la vie familiale et des rites religieux propres aux balinais. La mère du propriétaire nous a même permis de partager avec elle le moment qu’elle prend pour aller porter des fleurs, de l’encens et des offrandes dans le temple familial.  Après avoir cuisiné pendant presque deux heures, nous avons admiré tous les plats et nous avons tout mangé ! Maintenant, je détiens toutes les recettes dans un petit livre. Avis aux intéressés !


Après une semaine passée à Ubud, nous sommes de retour sur le bord de la mer, plus précisément à Jimbaran. Cette ville était davantage un choix stratégique, mais elle s’est avérée être une belle surprise. Cette région possède de merveilleux « spots » de surf, la mer apporte des vagues immenses… En fait, je n’avais jamais vu d’aussi grosses vagues. Juste les pieds dans l’eau, on s’entait le courant qui voulait nous emporter. À l’arrière de notre petit « motobyke », j’ai admiré les plages et le peu de vent qu’il y avait avec toute cette chaleur. Cette petite escapade nous a permis de nous rapprocher de l’aéroport pour aller accueillir Kim. On avait bien hâte de retrouver un visage familier et de partager avec elle ces 17 jours qui nous restent avant de quitter l’Indonésie.

Pour lui permettre de s’acclimater et de reprendre le dessus sur toutes ces heures de voyagement, nous avons relaxé à Sanur dans le but de traverser vers Gili T, petite île reconnue pour ses plages paradisiaques et son snorkeling. La veille de notre départ en bateau pour atteindre l’île, l’agence qui nous avait vendu les billets nous a téléphoné pour nous dire que le port serait fermé pendant une semaine à cause de la mauvaise température. Habituellement, la traversée est d’une durée de 90 minutes, mais comme ils s’attendaient à de fortes vagues, le bateau aurait pu prendre jusqu’à 4 heures pour s’y rendre. Euh ! Non merci ! Alors, nous voici donc à prendre un avion pour l’île de Lombok afin de réussir à prendre un autre bateau pour les îles Gili dans 2 dodos ! D’ici là, on profite de la vie accompagnée de la belle visite. Je suis capable de dire que Bali est chaleureuse et que les gens sont si respectueux. Je vous dit à bientôt et que le prochain post sera accompagné de photos de nos découvertes sous l’eau. J’espère que vous vous portez bien !


À bientôt !

Maryse 

mercredi 1 janvier 2014

Nouveau continent!


Grand continent de l’Océanie, tu m’as fait rêver… On a eu la chance de te visiter, même si on a probablement manqué plusieurs petits racoins. Tu es si grand. Impossible de tout visiter. Mais après presque deux mois de ce côté de la terre, notre grand voyage se transporte du côté de l’Indonésie. Journée importante partout dans le monde, le NYE ! À bord de notre avion, on a tous envie de célébrer sur les plages paradisiaques de Bali. Heure prévue d’arrivée : 14h15… Juste à temps pour une sieste, un premier petit cocktail, une petite robe et une coiffe de soirée (juste pour toi Maria!) afin de célébrer cette nouvelle année. Pour ma part, je vais absolument lever mon verre à tout ce kilométrage que j’ai eu la chance de faire en 2013, celui que je ferai en 2014 et surtout à mes amis/famille/collègues que j’aurai le plaisir de retrouver en 2014… Quand ?! Ça reste à déterminer !

Les derniers dix jours en Australie ont permis à notre peau de passer de blanc à brun pâle ! La plage de Peregian Beach nous a permis d’accueillir le Père Noël en hélicoptère et de réaliser que Noël peut être célébré de manière simple. Lisa, la dame qui nous a loué notre petit shack, nous avait bien avertis que pour les Australiens qui habitent sur la Sunshine Coast, l’important c’est d’aller à la plage la journée de Noël. Et bien… On a suivi cette tradition. Belle journée avec des vagues plutôt fortes… Attention de bien tenir son maillot de bain! Quelques journées près de l’océan, c’est toujours bien agréable.


M. Steve Irwin, grand manitou des animaux, alias le Crocodile Hunter, avait fait l’acquisition d’un zoo avant sa mort. Maintenant tenu par sa femme et ses enfants, le zoo est un incontournable pour apprécier les animaux emblématiques de l’Australie. Comme des vrais touristes, nous avons fait sa visite. C’était vraiment intéressant et surtout agréable de voir de vrais koalas, pour le peu qu’il en reste. Ils sont si beaux. Après cette journée, nous avons fait les quelques 300 kilomètres qui nous séparaient pour traverser du côté de Fraser Island. Cette grande île de sable (littéralement du sable… partout… partout… même les routes sont en sable!) mesure 123 km de long et doit se visiter, sans exception, en 4x4. On aurait dit presque un rallye. En commençant par une  « rainforest », passant par des plages, des lacs, un tour d’avion pour observer l’île de plus haut (la piste d’atterrissage est sur la plage!) et une baignade dans la « creek », cette journée se situe dans mon top 3 de mon périple en Australie.  Plusieurs personnes m’avaient conseillés cette excursion. Et bien, je la conseille à mon tour.




Finalement, beeeeaaauutifuul Byron Bay ! Petite ville de hippies qui est, à ce moment de l’année, bondée de backpackers qui vivent au rythme de la plage et des noix de cocos. Ville agréable pour y marcher nus pieds… Tout le monde fait ça ici… Dans les magasins, dans la rue… Bref, partout! On a siroté quelques verres et apprécié tout simplement la vie. Notre voyage autour du monde continue à être des plus agréables. Depuis quelques années, Bali et ses environs était une destination qui se tenait clairement dans le haut de notre liste. Et bien, c’est aujourd’hui que ça commence. En espérant que ma peau passe de brun pâle à quelque chose d’un peu plus foncé !

Pour célébrer la nouvelle année, nous allons recevoir un beau cadeau… De la grande visite ! Kim, alias petite sœur (21 ans quand même!) de Sébastien Pepin viendra se joindre à nous pour quelques temps. Kimette d’amour… On a bien hâte de te voir la binette ! Beaucoup de belles journées au programme, j’en suis certaine.

Mes chers amis, je vous souhaite une année 2014 remplie de bonheur et de joie. Profitez-en pour réaliser vos rêves. Moi et Séb en réalisons tout un et je vous le dit que ça vaut la peine.  2014 sera inoubliable, j’en suis certaine !

On se retrouve l’année prochaine ! J
À bientôt les cocos !

Maryse J