mercredi 26 février 2014

Les 10 commandements japonais



Récemment, j’ai vu passer sur Facebook un blogue d’un voyageur français qui découvrait pour la première fois Montréal. Son post été fait sous forme de commandements. D’abord, faut dire que l’idée est bonne, bien que notre cousin semble s'être mêlé entre le nombre d'apôtres et le nombre de commandements (et que notre équipe de baseball se nomme les Alouettes). Tout compte fait, c’est très drôle de lire ses perceptions de la grande métropole québécoise. Vous retrouverez le lien pour lire ce blogue au bas de mon texte (question d’être certain que vous allez lire le mien avant le sien). 

J’ai donc décidé de lui « voler » son idée et d’en faire de même avec le Japon. Allez ! Top 10 commandements japonais ! (Ok, celle-là je l’ai volé aussi. Merci Yvan Ponton.)

Jamais en retard tu seras
Être en retard au Japon n’est pas une excuse. Comme plusieurs le savent, leur système de transport ferroviaire est ultra efficace, quoique un peu complexe à déchiffrer. Tu as intérêt à avoir les fesses sur ton siège à l’heure prévue, car le chauffeur ne t’attendra pas. Sayonara buddy ! Et que dire de leur Bullet train (les fameux Shinkansen). Mes petites fesses sont d'ailleurs, à l’instant même, dans un Shinkansen qui relie Kyushu à Osaka. Pour vous donner une idée, si tu essaies de regarder le paysage qui défile, tu pognes un mal de cœur après 30 secondes. Vaut mieux fermer le rideau sinon vomi il y aura J

P.S. J’aimerais voir Joselito en kimono animé son émission dans un Shinkansen. L’émission passerait peut-être plus vite…ha !

Ta gueule tu la fermeras
Ok, je sais que je parle beaucoup et il m’a fallu du temps pour m’adapter ici. Dans les transports en commun, tu peux vraiment entendre une mouche voler (pire si c'est une mouche qui fait du sumo). 

Tout comme Carey Price avant le match final aux Olympiques, les Japonais sont dans leur bulle dans les transports en communs et même dans la rue. Soit ils sont plongés dans une manga ou sur l’écran de leur cellulaire ou même dans une manga sur leur écran de cellulaire (vous comprenez l’idée).

Dans les trains, les Japonais ont aussi eu une excellente idée. Si tu veux parler au cellulaire tu dois aller entre les wagons, pas dans les cabines. J’ai même lu (et ça s’applique tellement à moi) de faire attention au bruit que tu fais avec les touches de ton clavier d’ordinateur. Pas facile pour un gars comme moi qui tape avec gants de boxe…des gants de boxe mouillés de surcroît.

En mangeant, du bruit tu en feras
Ça peut sembler contradictoire au commandement précédent, mais plus tu fais du bruit en mangeant plus tu démontres au cuisinier et\ou chef que tu apprécies. Ceci s’applique surtout aux fast-food japonais qui servent des ramens (soupe à base de nouilles qui est tout simplement délicieuse).

En plus, ils aiment manger épicé, donc ils suent et ils reniflent par dessus le marché. Pas mal gossant pour un occidental, mais on s’habitue. Je dirais même que je me suis laissé aller à quelques reprises en « slurpant » mes nouilles comme s’il n’y avait pas de lendemain… Je suis fou de même.

Propre tu seras
Les Japonais ont une relation étroite avec la propreté.  Tout bon Japonais a toujours en sa possession une petite débarbouillette (souvent à l’effigie d’Hello Kitty pour les demoiselles). Elle est souvent utilisée pour se rafraîchir à la salle de bain. Chaque repas débute aussi en se nettoyant les mains. Soit avec une lingette humide en sachet comme chez St-Hubert ou soit – et c’est de loin mon option préférée- avec une débarbouillette ultra-chaude. Ils ont même des fours à débarbouillette pour les garder le plus chaude possible!

Dans certaines parties du Japon, les gens qui habitent dans de plus vieux bâtiments ont ni douche, ni bain. Ils vont alors au bain public. Et là-bas, tu es mieux de te laver la bizoune comme il le faut avant d’entrer dans le bain sinon tu vas te le faire dire. Et c'est tu-nu dans les bains publics !

Ton travail tu l’honoreras
Au boulot, les Japonais sont en mission. Ils sont prévoyants et c’est dans les mœurs de faire les choses à la perfection. Disons que tu fais le saut quand tu demandes une simple indication et que le ti-nami japonais court à l’autre bout de la pièce pour te ramener un plan de la ville. On devrait envoyer nos jeunes flanc mous en stage ici…c’est toujours mieux que chez McDo.

À l’affut tu seras
Voici le commandement qui m’a frappé le plus ici. Les Japonais sont les pros des petits détails et des petites idées ingénieuses. Dans plusieurs commerces, les employés ne gèrent pas l’argent. La caisse enregistreuse se charge de tout. Ainsi, pas d’erreur et pas de maudite caisse à balancer. Dans certains restaurants, pas besoin de serveuse. Tu passes ta commande à une machine distributrice qui te crache un billet que tu remets au cuisiner. On repassera pour le contact humain.

Au Japon, on aime les parapluies. Lors des jours de pluie ou de neige, tu dois envelopper ton parapluie dans un sac de plastique (offert par les commerçants) avant d’entrer. Ils ont même des stationnements à parapluie. Tu choisis un espace, tu verrouilles ton parapluie et tu conserves la clé jusqu’au moment où tu dois quitter. On devrait faire la même chose avec les enfants ! Non ?

Ton produit tu l’emballeras
Les Japonais sont les rois de l’emballage. Les pro-écologiques doivent crier au scandale, mais que ton achat te coûte 3$ ou 3000$, il sera emballé avec soin.

Tu achètes un Pringle (version japonaise). Tu ouvres ton Pringle (version japonaise). Tu mets la main dans ton Pringle (version japonaise) et surprise de constater que tu touches du plastique et non pas de succulentes croustilles (version japonaises). À l’intérieur, les croustilles sont enveloppés dans 2 paquets distincts pour faciliter…pour faciliter…je ne sais pas trop quoi au juste.

Tu achètes un café chez Starbucks (version Starbucks). On te demande si tu veux un sac de transport ???

Coquin tu seras
Les Japonais (et je parle des hommes) adore les revues osées et les cabarets de spectacles coquins.  Et ils ne s’en cachent pas. Ça semble être de grosses industries ici. Aussi grosses que les poitrines qui ces messieurs aiment contempler.


*Ceci dit, il doit bien y avoir de l'abus et un côté sombre que moi, le petit touriste naïf et gentil, préfère ne pas savoir. 

De l’alcool tu en consommeras en tabouère
Durant le jour, ils sont à leur affaire, mais la nuit tombée c’est un peuple qui boit énormément. Que ce soit de la Asahi, de la Sapporo, du shochu ou du sake…ça coule à flot. Les bars sont ouverts jusqu’aux petites heures et ça titube dans les rues des grandes villes. Je dirais aussi que ça l’urine dans les rues. Une loi non-écrite permet à une personne ivre de se soulager dans les ruelles. Mais ne pense pas à faire la même chose à 10h du matin parce que tu as bu un café de trop.

On dit même que la grande consommation d’alcool est à l’origine des hôtels capsules. Dans une grande ville comme Tokyo, les transports en commun s’arrêtent entre minuit et une heure. Les Tokyoïtes optent souvent pour ce type d’hébergement au lieu de dépenser des fortunes en taxi et de réveiller la famille en entrant.

Touriste tu y retourneras…
C’est rare que j’ai eu ce sentiment en voyage, mais personne n’aurait à me tordre un bras pour revenir ici. Je me suis peut-être moqué un peu des Japonais dans les lignes précédentes, mais c’est parce que je les aime et que j'ai envie d'en ramener quelqu'uns à la maison. 

Arigato gozaimasu mes amis nippons !

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Les 12 commandements des français au Québec:
http://www.roadcalls.fr/les-12-commandements-des-francais-au-quebec/





dimanche 16 février 2014

Find me if you can!


Le voyage c’est évidemment faire des découvertes, mais je ne doutais pas qu’il pouvait aussi faire naître de nouvelles passions. Attention ici… je ne parle pas de la Passion avec un grand P, car j’ai beaucoup trop de respect pour elle. Je ne voudrais pas la froisser et surtout pas qu’elle veuille me casser la gueule… ou pire encore, m’empoisonner avec des restants de ti-cœurs à cannelle de la St-Valentin.  Je parle ici plutôt des petites passions (avec un petit p), des petits plaisirs de la vie, des choses qui sont à la fois anodines et motivantes. Pour certaines personnes, c’est de se déguiser en Goldorak à tous les dimanches et d’aller se battre avec des épées en duct tape sur le Mont-Royal, pour d’autres c’est de se mettre nu et de nager avec des nains dans une piscine de ballons….chacun son style !

Tout ce long préambule insignifiant pour vous faire part de ma nouvelle mini-passion : je joue à la cachette!

Come on Pepin soit plus clair.

En octobre dernier, mes comparses de travail et moi avons eu la chance de faire une escapade éclaire à Londres. C’est là que j’ai vécu mon baptême. C’est là que j’ai visité mon premier bar caché. Oui oui…comme dans bar qui volontairement ne s’affiche pas et où tu dois être un tantinet curieux et rusé pour t’y rendre. Rusé ? Curieux ? C’est moé ça ! Je vous fait donc part de quelques endroits que j’ai eu la chance de « trouver » dans de très belles villes du monde comme Londres, Sydney, Singapour et Tokyo. Prêt pas prêt j’y vais ;)


BREAKFAST CLUB – Londres

Breakfast club est une chaîne de restauration anglaise. De typiques delicatessens où on mange bien gras et où on digère en s’enfilant un milkshake derrière la cravate. OUI il y de vieux logos de Coca-Cola partout et OUI tu peux faire joueur du Elvis dans le jukebox ! Évidemment, certaines de leurs succursales renferment un petit secret que je m’apprête à dévoiler, car je sais pertinemment que la police britannique ne me retracera jamais.  Du moins, tant et aussi longtemps qu’ils porteront ces affreux chapeaux. Revenons à notre secret...

1.     Tu entres au Breakfast Club comme tous les clients désirant prendre de 5 à 10 livres
2.     Une hôtesse t’accueil et te demande c’est pour combien de personnes (le classique quoi)
3.     Ta réponse ne doit pas être numérique, oh no !
4.     Tu dois plutôt dire : « I am here to see the mayor »
5.     Et boom, on t’ouvre les portes du secret !

Quand je parle de porte, c’est plutôt un frigo. Un faux frigo des années 50 est encastré dans le mur et agit en tant que porte. Alors, l’hôtesse t’ouvre la porte et tu n’as qu’à descendre les marches pour entrer dans le repère rempli d’alcool du maire. Bar sympathique, staff vêtu comme Al Capone et bien du plaisir !

Pour sortir du bar, just act cool et quitte par une porte cachée dans les toilettes du restaurant.


THE SODA FACTORY – Sydney

Encore une fois, les années 50 sont à l’honneur et The Soda Factory est aussi caché derrière un restaurant. Toutefois, ce coup-ci, le restaurant n’est pas un vrai restaurant. Il s’agit du Bobby’s Boss Dogs, un restaurant de fast-food qui possède un comptoir de commande, un menu simple, mais aucun employé ! Ce n’est qu’un minuscule vestibule avec…bis…un vieux frigo des années 50 à sa droite. Donc, si tu as envi d’un bon roteux, tu te rends compte rapidement que le service est minable…mais si tu es moindrement curieux tu ouvres ce frigo et tu pénètres The Soda Factory. 


L’intérieur est décoré retro/vintage/vieux bois, mais ce qui compte le plus c’est que tu peux te reprendre et commander un bon hol’ doye et même un milkshake avec de l’alcool !




THE LIBRARY – Singapour

The Library ou l’art de la cachette à son meilleur ! The Library est situé dans une rue commerçante de Singapour. D’abord, l’entrée du bar nous berne à 100%. Il s’agit en fait d’une mercerie. Deux hommes se trouvent à l’intérieur avec ruban à mesurer autour du cou et attendent les clients. Évidemment, on ne vend rien dans cette boutique et les 2 hommes sont des doormen nouveau genre. Ils ne laissent personne entrer sans mot de passe. Ce dernier change chaque semaine et comme le bar ne désire surtout pas s’afficher, les proprios ont décidé de mettre le restaurant voisin dans le coup, le Keong Saik Snacks.

J’avais lu qu’on avait qu’à entrer dans ce restaurant et demander le mot de passe de la semaine au premier serveur venu. Chose que j’ai faite pour constater que la coutume était déjà révolue.

- « I can’t help you with that anymore, you need to check on Facebook » m’a-t-on dit.
- « J’ai tu de l’air d’avoir du wifi dans les bobettes » me suis-je dit intérieurement.

À défaut d’avoir un beau costume, j’ai enfilé mon plus beau sourire et j’ai approché un des « homme de porte » de cette mercerie. J’avais consulté le dit Facebook de Keong Saik Snacks, mais je n’étais pas trop certain de comprendre quel était le mot de passe… J’ai donc fait une tentative et j’ai baragouiné quelque chose.

- « Nope. Can’t let you in, you need the full password » m’a-t-on dit.
- « Relaxe champion, tu as une moustache comme Salvador Dali et tu manques de crédibilité» me suis-je dit intérieurement.

Heureusement, que des vingt réseaux Wifi que mon téléphone captait, un était déverrouillé…tsé ce que tu espères toujours en voyage quand tu es mal pris. Je me suis donc rhabillé de mon plus beau sourire et j’ai pu lui souffler le mot de passe de la semaine : Pocket square and bowtie Motherf ?&% (Ok, peut-être pas le dernier mot).

- « Better this time mate, welcome to The Library » m’a t-on dit.
- « Je ne suis pas ton mate parce que je ne suis pas Australien, lave tes oreilles Salvador, je viens te  
     parler et je n’ai pas d’accent.» me suis-je dit intérieurement.

Salvador a pris le soin de nous ouvrir la bibliothèque derrière laquelle se cachait une porte, derrière laquelle se cachait un genre d’anti-chambre vitrée (voir la photo avec lumière rouge), derrière laquelle se cachait finalement le bar. Tout cela dans le but que les badauds ne se doutent de rien. Pas pire quand même !

J’aimerais me féliciter pour l’utilisation du mot badaud. C’est un beau mot qui convenait à cette phrase.

Petit bar sombre comme je l’espérais. N’étant pas un consommateur de cocktails, j’ai été surpris de la complexité de ceux-ci et du prix : 22$ le cocktail. Ouch ! La beauté de la chose est que les cocktails ne nous ont rien coûté, gracieuseté de nos 2 voisins américains qui en était à leur 5e cocktail et qui ont tellement aimé notre récit de voyage qu’ils ont décidé de nous payer la traite. Oui, cela fait une facture totale de 264$. Merci à Mark et Steeve en tous cas.


 
Oui c'est une banane, le drink s'appelait le Donkey Keong!

JOMON – Tokyo


Le Japon n’était pas prévu à notre itinéraire initial. Ce fut un changement de dernière minute. C’est drôle car il s’agit probablement de la capitale du bar/restaurant caché. Le tiers des restaurants me semblent difficile à trouver ! J’ai manqué de temps pour en trouver un digne de ce nom (avec une méthodologie plus exhaustive comme ceux mentionnés ci-haut), mais le hasard nous a mené au Jomon dans le quartier Roppongi, un restaurant de kushiyaki (brochettes) qui ne comporte aucune enseigne (à part quelques symboles japonais) et la seule fenêtre qui donne sur la façade te laisse peu d’indices sur l’endroit.


Il ne s’agit que d’entrer par cette porte en bois anonyme et une expérience nippone t’attend. Délicieuses grillades, le staff qui crie sans cesse gozaimasu et ben de l’alcool ! Vive Tokyo !




lundi 10 février 2014

LAST CALL EN INDONÉSIE… BONJOUR SINGAPOUR!






Depuis mon dernier post, nous avons réussi à atteindre l’île de Lombok et les îles Gilis en Indonésie. Le capitaine du port avait totalement raison de fermer celui-ci pour une période indéterminée. Des Québécois (que Sébas connaissait !) en voyage comme nous, nous ont dit que des vagues d’au moins 5 mètres de haut frappaient à 20 minutes du port. Notre décision de prendre l’avion était clairement une bonne idée et beaucoup moins pénible pour le cœur fragile de Sébas. Arrivés à Lombok, île beaucoup moins développée et située à l’est de Bali, nous avions rendez-vous dans un petit village nommé Senggigi. Nous avons décidé d’y passer quelques jours afin de découvrir Lombok avant de faire les 40 minutes de bateau qui nous séparaient des îles Gilis. Nos journées se sont résumées à relaxer au bord de la mer, à profiter d’une chute d’eau située en plein milieu de la jungle… à profiter de la vie quoi ! Enfin, on a pu traverser en bateau vers les îles Gilis. Pour réussir la traversée, il fallait négocier un prix en se demandant sans arrêt si on ne se faisait pas avoir. Speed boat vs. bateau local vs. bateau moins de 30 passagers vs. bateau plus de 30 passagers… Les compagnies essaient de nous convaincre. Ils se parlent entre eux et on ne comprend jamais rien. Sébas s’est même fait demander si sa sœur était à vendre. À voir son visage, ils ont vite compris qu’il ne trouvait pas ça drôle !





















Les îles Gilis se résument à trois petites îles bordées par de l’eau turquoise, du sable blanc, aucun véhicule à moteur peut s’y déplacer, des massages à faire baver et malheureusement, pour nous, de la pluie. Un peu de soleil, mais beaucoup de pluie. Les îles sont reconnues pour avoir toutes une « vibe » différente. Premier arrêt : Gili Trawangan. Île de fête, elle est très accueillante, mais quand même tranquille puisque les bateaux ne peuvent pas l’atteindre depuis Bali à cause de la température. Nous avions réservé un petit cottage très sympa au nord de l’île. On a profité de l’océan lors des quelques moments où le soleil s’est montré le bout du nez. Quelques trajets en calèche pour découvrir l’île, du vélo dans le sable et même pas besoin de sandale pour marcher. Tout peut se faire nu pieds ! 


Deuxième arrêt : Gili Air. Avant d’y déposer les pieds, le capitaine de notre petit bateau devait arrêter à Gili Meno (île du centre) pour y déposer des touristes. Après 10 minutes à tenter d’atteindre le rivage, on sait retrouver complètement trempés parce que les vagues entraient dans le bateau. Certains locaux ont dû tirer notre bateau avec une corde pour finalement réussir à accoster. Les Indonésiens ne sont pas reconnus pour être très pressés, mais là j’avoue, ils avaient enclenché la 2e vitesse ! Gili Air était, à mon avis, un petit paradis sur terre. À quelques 25 mètres en face de notre hébergement, il y avait un site de snorkeling fabuleux. Tous les jours, avec palmes et masque, on a passé des heures à découvrir tous les poissons et coraux qui s’y trouvaient. La dernière journée, on a même fait connaissance avec une tortue. À notre joli trio, nous avons eu la chance d’ajouter la visite de Mélanie et Marco. Mélanie est une collègue et amie qui a travaillé avec nous sur Occupation Double. Ils ont fait halte sur Gili Air au début de leur voyage. Merci pour cette belle visite ! Que du plaisir ! Terry Mac assi! Je ne peux jamais l’oublier maintenant. On se revoit à Montréal !

De retour sur Lombok, on a passé deux fabuleuses journées sous le soleil de Kuta. Dans le but de profiter au maximum des environs, on a loué deux scooters. J’ai été une des heureuses élues pour conduire… Aucun morceau de brisé… Tout va bien ! Après 40 minutes de route, (une des plus belles routes de Lombok), nous avons atteint Selong Blanak, plage entourée de montagne. C’était du genre « carte postale ». Le 2$ d’essence pour s’y rendre valait le coup ! Pratiquement juste des Indonésiens qui s’y baignaient. Disons qu’on sortait du lot.



Le moment que nous tentions d’éviter depuis un moment est arrivé, le départ de Kim. Notre mois passé en Indonésie était déjà terminé, Kim reprenait ces trois avions pour retrouver le froid de Montréal et nous prenions un avion pour se rendre à Singapour. Le trio redevenait tout à coup un duo… C’était vraiment agréable de l’avoir avec nous. À bientôt Kimette !



Singapour est sans aucun doute le portrait parfait du mélange des cultures. Chinois, Malaisiens, Japonais, Indiens, Coréens, Australiens et quelques Nord-Américains font que cette ville est un réel plaisir à découvrir. De différentes odeurs à tous les coins de rues, un beau grand 30 degrés Celsius sans pluie presque qu’à l’année longue, le paradis des saveurs (à mon grand bonheur !) et des espaces verts à nous rendre jaloux.  Nous avions une belle semaine devant nous pour arpenter tous les petits racoins et célébrer le Nouvel An chinois. Pour la première fois, j’avais vraiment l’impression d’entrer dans la culture chinoise. Pleins de sourires, très accueillants, heureux et fières de leur nationalité, les chinois célèbrent en grand. Le Chinatown était un incontournable pour participer aux festivités. Les restos ouverts jusqu’aux petites heures du matin, de l’encens qui brûle en permanence et les meilleurs dumplings que tu peux imaginer. J’étais sous le charme. 




















De cette semaine bien complète, la visite du « Gardens by the bay » m’a totalement séduite. Un immense jardin créatif, je pourrais dire. Des arbres construits en fleur hyper modernes, une sculpture de bébé géant, deux immenses dômes pour recréer un jardin asiatique et un autre sous le thème de l’air. Pas surprenant que cet endroit ait gagné des prix pour son originalité et sa grande beauté. Tout est propre ici. Tout le monde sait où aller tout le temps. Une ville accueillante où j’aimerais remettre les pieds un jour… Cette semaine s’est terminée sous un beau grand soleil chaud et ce, afin de nous préparer à revivre le froid de l’hiver. Direction Tokyo et son petit 5 degrés. Après 7 heures d’avion, on arrive enfin. Je vous reviens dans quelques temps avec des photos et une vidéo. On se rapproche tranquillement du Québec…

À bientôt !

Maryse J